Des débuts compliqués et heureux !
Un grand merci tout d’abord à UROjonction de nous donner l’opportunité de nous présenter à vous, nous les plus jeunes, pour beaucoup complètement inconnus de vous.
Je suis chirurgien urologue diplômée de la Faculté de Limoges. J’ai aujourd’hui 34 ans et suis installée en libéral à Nîmes dans le Gard depuis l’année dernière.
Mon parcours est des plus simples : 1re an-née de Médecine à la Faculté de Limoges, Internat de Chirurgie au CHU Dupuytren de Limoges, un DU de pathologie pelvi-pé-rinéale et un DIU de chirurgie robotique, un post-internat au CHU de Limoges.
Mon post-internat fut long : une première année d’assistanat partagé puis 3 ans de CCA. Pensant rester au CHU, mais la vie en a décidé autrement et ne me voyant pas m’épanouir plus longtemps dans cette structure, j’ai décidé d’aller voguer vers d’autres horizons. Public ou privé : peu m’importait ! Et le hasard a voulu que je rencontre l’équipe libérale du Gard (UROGARD) et, comme on dit aujourd’hui : ça a plutôt bien matché !
Après 6 mois de remplacement d’un associé parti découvrir le monde, je suis restée et suis devenue associée en mai 2019 : associée à 7 urologues hommes ! Être une femme dans l’équipe a été un atout, je ré-pondais à une demande de nombreux patients ou patientes.
Mes débuts en libéral ? Compliqués et heureux en même temps !
Compliqués, car j’étais ici complètement inconnue : aussi bien à la clinique qu’au-près des généralistes de la région ! Mais petit à petit le bouche-à-oreilles fonctionne et les choses se font doucement.
Compliqués, parce qu’on a l’impression de tout réapprendre : perte des repères, habitudes locales, essayer de se faire un ré-seau entre spécialistes.
Compliqués, parce qu’on a l’impression d’être testée et que l’on se pose mille questions !
Heureux, parce que j’ai la chance d’avoir intégré une équipe dotée d’un plateau tech-nique génial (robotique, HoLEP, Focal One, Koelis)
Heureux, car j’ai compris que je n’étais pas toute seule et que mes faiblesses d’aujourd’hui allaient disparaître progressivement.
Un an à peine après mon installation, mal-gré des moments parfois difficiles (que l’on a de toute façon tout au long de notre carrière), mon sourire et mon énergie sont toujours là !
Mes ambitions ?
Pour le moment, continuer à m’intégrer doucement dans le paysage médical local.
Continuer à progresser dans ma technique chirurgicale : je suis très généraliste et mon défaut : aimer tout… : cancérologie, fonctionnel, statique, lithiase… Pour le moment je ne me vois pas ne pas faire l’un ou l’autre mais je verrai peut être les choses différemment dans quelques temps !
Mes souhaits ?
Avoir un jour la chance de démarrer et de développer une activité nouvelle comme l’ont fait beaucoup avec l’HoleP ! Curieuse de savoir ce que la technologie nous apportera dans les années futures !
Et dans quelques temps essayer de m’impliquer à l’échelle nationale : on verra bien dans quel domaine !
Solène GARDIC
Cabinet UROGARD, Nîmes
Source : UROjonction n°111 – Le journal de l’Association Française d’Urologie pour faire la jonction entre urologues / www.urofrance.org – www.urologie-sante.fr