La Polyclinique Kenval-Kennedy est équipé depuis un mois d’un nouvel appareil permettant un meilleur diagnostic de la maladie.
Nommée « Trinity » et inventée par la start-up française Koelis, cette machine s’utilise en bloc opératoire, sur les patients où des premiers tests ont révélé une anomalie à confirmer. Pendant l’opération, elle permet, grâce à une sonde insérée dans le malade, de combiner des échographies diffusées en temps réel avec les images IRM réalisées en amont. Le résultat s’affiche en 3D sur un écran devant les médecins, qui peuvent ainsi mieux repérer les zones jugées suspectes et donc de mieux diriger la biopsie, seule méthode pour clairement identifier une masse cancéreuse.
L’investissement pour la clinique est conséquent – prix de l’appareil : 156 000 euros – mais fait gagner en temps et en efficacité selon l’équipe d’urologues de Kennedy. En plus d’un temps d’examen rapide d’environ 30 minutes, « Elle permet une amélioration du diagnostic de 13% selon une étude récemment publiée ». Le patient ne reste à l’hôpital que quelques heures.
Méconnu et encore tabou chez certains, le cancer de la prostate est le cancer le plus répandu chez les hommes en France. Il serait responsable de plus de 8 200 décès en 2017, mais peut se soigner grâce à un dépistage précoce.
Source : www.lagazettedenimes.fr – Photo : © Paul Barraud
La clinique #Kenval Kennedy à @nimes, l’équipe d’urologie se dote d’une nouvelle technique, Koelis Trinity, pour mieux dépister le #cancer de la prostate pic.twitter.com/LZbaxadoN8
— France Bleu Gard Lozère (@bleugardlozere) 14 juin 2019